14 - OLLANTAYTAMBO

Où se trouve Ollantaytambo ?


Dimanche 04 avril 2010 

Réveillés à 6h30. Nous avons décidé aujourd'hui, de reprendre la même route qu'hier pour aller, cette fois jusqu'à OLLANTAYTAMBO par URUBAMBA. Pour aller à la station de bus, nous prenons un taxi sur la "plazoleta San Blas". Notre chauffeur s'appelle Roberto et nous propose de faire avec nous cette balade pour 30€ y compris les temps d'attente sur les sites.
OK, Vamos !!
Il est très très sympa et nous discutons sans arrêt durant l'heure et demi que dure le trajet.
Les Péruviens conduisent comme des fous. Nous aurons le droit, rien que cet après midi à un enfant renversé, un camion retourné et un bus en feu !
Il nous explique beaucoup de choses et on le sent, comme tous les autres Péruviens avec qui nous avons bavardé, très attaché à la culture Quechua et Inca. Très respectueux des traditions, de la terre, des animaux. Il est, lui aussi, très en colère contre les espagnols qui ont essayé de détruire tout leur passé. Il revendique très fort ses origines indiennes. Il nous parle aussi des autres populations indiennes: les Wayanas de Puno en particulier.

Nous nous arrêtons dès que la vue est superbe et nous arrivons à OLLANTAYTAMBO . ("avant que les touristes n'arrivent", nous dit-il !) 

Village d'origine Inca, il est vraiment typique. 

Roberto nous apprend quelques mots de Quechua: Oui se dit ari, non=manan, merci= yuspari, allons-y= jaku.
La forteresse qui le domine est impressionnante ! ... et surtout le nombre de marches qu'il va nous falloir monter ! Nous sommes encore à 3600m d'altitude !
Nous les avons comptées: 300 ! Mais cette construction est époustouflante par son ingéniosité, son adaptation au relief et le courage qu'il a fallu pour la construire. 

Les Péruviens ont certainement hérité de cette force sous toutes ses formes. Ils méritent vraiment toute notre admiration.

Là encore, les pierres sont incroyables ! Ils avaient même prévu le poignées pour les transporter.

Là aussi, il ne faut pas avoir le vertige.

Bon, une petite pause n'est pas superflue...

Tiens, on dirait que Marie fait aussi une petite pause, appuyée à la paroi de montagne...

Nous sommes dans le quartier des "baños". Quelle belle baignoire !

Et là, ce sont les habitations du "peuple".

Et voilà, la visite se termine. Nous passons par l'incontournable petit marché artisanal.

Au retour, nous invitons Roberto à venir déjeuner avec nous. Je crois qu'il en est très touché. Mais il est tellement sympa. Resto très agréable à Urubamba qu'il nous a conseillé à cause de nos "estomacs fragiles de touristes". ( Casa Grande, 10€ /pers le repas buffet, excellent !) 

Nous lui demandons ensuite s' il veut bien être de nouveau avec nous demain. Il parait enchanté.
A 15h30, de retour sur la Place des Armes, nous essayons désespérément et en vain de confirmer nos vols de retour vers la France ou la Guyane... par Internet, par agence, par office du tourisme, par l'hôtel... Rien à faire, tant pis, on verra demain ! J'espère que cela ne sera pas trop tard !
On termine notre journée en flânant dans cette magnifique ville. Après avoir bu un café "avec mouche en option", ( n'est ce pas Marie ? ) nous rentrons à pied à l'hôtel pour déposer nos affaires. Quel courage avec ces ruelles toutes en pente !
Nous faisons la connaissance d'une française vivant en Colombie qui nous donne quelques tuyaux pour notre escale de retour à Bogota.
Nous allons dîner dans un petit resto de la ruelle San Blas. Quelle expérience et quelle leçon de courage, encore une fois !
Le père, la mère et une jeune fille sont à l'oeuvre dans un minuscule coin cuisine. Leur bébé dort allongé sur deux chaises au fond du petit resto. Quand il se réveille, son père continue à travailler avec son petit dans les bras. Et tout ça fonctionne au top, même pour la vingtaine de couverts que nous sommes !
Sopa de quinoa pour Do (3.50€), Crema de verduras pour MH. (4€) et Pinalto jamon gratinado pour moi (5€). C'est du coeur de palmier entouré de jambon et gratiné au gruyère et à la sauce blanche. On a l'habitude de faire ça avec des poireaux ou des endives mais comme ça, je n'avais jamais goûté. Tout est excellent.
Une petite crême de Pisco dans notre chambre, en guise de dessert, et Dodo !

Bravo et merci à eux.

Encore une fois, nous nous tombons de sommeil............................