1 - Trajet aller, ARUBA, arrivée à LIMA

Nous revoilà après trois semaines passées au Pérou. Trois semaines formidables avec Marie Hélène, la soeur de Dominique.

Trois semaines où nous nous sommes débrouillés tout seul, comme des grands, en réservant nos hôtels, nos balades, la veille pour le lendemain, au gré de nos envies ou imprévus ( Mal de l'altitude et tourista par exemple ! )

Parler l'espagnol, pouvoir comprendre et se faire comprendre là bas a été pour moi la suprème récompense de l'année passée à apprendre l'espagnol. Merci Pilar. Quel plaisir j'ai eu !

Heureusement, au début, Marie Hélène comprenait mieux que moi. Petit à petit, je me suis familiarisée avec l'accent péruvien et c'est devenu beaucoup plus facile. Donc, à nous deux, celà a été parfait !

Voici donc le résumé de notre voyage. D'abord de façon chronologique ( je remettrai dans l'ordre croissant quand j'aurai publié tous mes articles ) et ensuite par thèmes...

Bon voyage !

Voir notre trajet.

Jeudi 18 mars:

15h, nous venons de quitter St Laurent...

René, un taxi de confiance, nous conduit à Paramaribo (15mns de pirogue puis 2h30 de route défoncée) dont la cathédrale est si belle. Nous rejoignons notre hôtel afin de dormir un peu avant d'aller à l'aéroport à 4h demain matin ...

Vendredi 19 mars
Première étape (obligatoire) de ce trajet: ARUBA. Petite île néerlandaise au large du Vénézuela. Comme nous n'avions pas l'intention de poirauter 6h dans l'aéroport. je m'étais organisée pour visiter la capitale: Orjanstad.
Nous prenons donc le bus pour déjeuner en ville à la "Casa Tua".
C'est une île entièrement tournée vers le tourisme avec ce coté "clinquant" que nous n'aimons pas trop. Mais il faut voir pour y croire !!

Il faut parler anglais ou espagnol en changeant toutes les 5 mns. Nous ne connaissons pas le Pipiemento, langue locale. De retour à l'aéroport, nous dégustons des "Cinnamon", spécialités locales. Puis nous patientons, patientons, patientons... Nous aurions du continuer notre visite de l'île mais la peur de rater notre embarquement nous en a empêché.

Deuxieme étape: BOGOTA. Pas trop d'attente avant de repartir sur LIMA.

Samedi 20 mars, 1h du matin:

L'aéroport de LIMA est grand, beau et d'une efficacité formidable. Le taxi de l'hôtel, le "Casa Nostra" (35€/nuit) nous attend. (Pour plus de commodité, je transformerai toujours les Nuevo Soles en Euros). Notre chambre est affreuse, c'est un véritable placard ! Lit et oreillers affreux, pas de fenêtre, salle de bains dans un placard minuscule, moquette sale au sol...
Mais on s'écroule !
Nous sommes réveilles par le jour a 6h. Au petit déjeuner, nous faisons la connaissance de "Jean Claude" . Nous demandons à changer de chambre. Marie Hélène arrive de la métropole vers 8h30. Nous sommes moins fatigués qu'elle car nous n'avons que deux heures de décalage horaire. Elle en a 7 !

Nous partons visiter notre quartier de Miraflores avec J.C. J'achète un sac a dos (21€). On achète aussi des téléphones (20€) car le nôtre ne passe pas ici.

Miraflores est un quartier touristique +++ avec ses beaux édifices, "son" parc (Les Péruviens de Lima sont tous très fiers de leurs petits parcs dispersés dans la ville), son grand centre commercial de "LarcoMar", ses casinos, ses nombreux magasins et restaurants, ses hôtels de luxe...

Et tout cela domine le Pacifique du haut de falaises immenses. La plage reste donc un peu difficile d'accés. De toute façon, l'eau est trop froide pour nous.

Dejeuner chez "Mama Ola" d'un "Pisco Sour" (Apéritif national. Nous en reparlerons.), d'une "Ceviche maison" (Poissons ou crustacés cuits dans le citron) et d'une "Salada de pollito (Poulet en fines lamelles.) craquante", puis d'une Crème brûlée. Délicieux ! Nous avons tout partagé pour goûter à tout.
14h. repos et internet pour moi, re-emplettes pour les Leroux.
17h30, nous prenons un taxi (2€=10mns) pour le quartier de Barranco: Très animé, sympa et en plus, il y a une fête locale de gastronomie. On boit un pot dans un ancien wagon, on se promène sur le "pont des soupirs" et autour de la place centrale. On dîne chez "Songoro Cosongo" d'un assortiment de spécialités très bonnes (26€ pour 3). Trés sympa et beaucoup moins cher que ceux situés près du pont des soupirs.

Nous rentrons vers 21h, contents mais fatigués de notre journée. Nous avons une nouvelle chambre, un peu mieux mais les WC ne fonctionnent pas et il y a beaucoup de bruit.

Bonne nuit quand même et à demain !

2 - LIMA

Dimanche 21 mars

Je me réveille a 4h30, Do a 6h, avec le jour et le bruit. Les Péruviens sont des gens qui travaillent beaucoup et se lèvent très tôt.

Nous allons réserver un autre hôtel pour notre retour sur LIMA, à la fin de notre séjour: Le "Buena Vista" au bout de la rue.

Patricia et Cesar, la soeur et le beau-frère de Pilar, ma prof d'espagnol, viennent nous chercher a 9h pour un "city tour" . Ils sont adorables.

Plaza de Armas, majestueuse...

Les trois touristes...

La relève de la Garde...

Puis Patricia et Cesar nous emmènent visiter le reste de la ville...

Le Parc des Murailles.

Des patios et cours intérieures magnifiques...

Beaucoup de vendeurs ambulants...

Qu'il est difficile de sélectionner quelques photos! Il y a tellement de choses à voir.

Malheureusement, il y a aussi l'envers du décor, beaucoup de pauvreté et de dénuement dès que nous quittons le centre ville...

Par exemple, la colline de San Cristobal (1.3€/pers pour y accéder), d'où nous avons une large vue sur Lima.

Après ça, je n'ose à peine vous dire la suite...

Nous revenons sur la côte pour déjeuner d'un repas gastronomique au "Costa Verde ***" avec danses et musique folklorique car c'est dimanche: (25€/pers).

Un vrai délice. La formule buffet nous permet de goûter à toutes les spécialités péruviennes. Malheureusement, Cesar n'avait pas pu rester avec nous. Nous sortons de table a 16h !

La journée se termine par la réservation du bus chez Oltursa pour demain, un petit tour sur la côte, et retour a l'hôtel a 17h30, pleins de coups de soleil !

Une vraiment bonne journée, très sympathique. Je me régale à parler espagnol et je suis super- heureuse de voir que je me débrouille bien.

Je n'ai plus envie de ressortir dîner. Do et MH, infatigables, ressortent. Je discute un peu avec Jean Claude puis me mets a l'ordi sur "googleDoc" pour ce récit.

Et voilà encore une journée de passée... il y aurait tellement de choses à raconter...

A suivre............................

3 - PARACAS, ICA.

Où se situent Paracas et Ica ?


Lundi 22 mars

PARACAS = Vent et sable en langue quechua. De Lima à Paracas , il y a 6h de trajet. Nous sommes en bus "cama" (15€ pour 235km) avec diner et petit déjeuner. Nous sommes à l'avant du bus et en ht = panorama au top.

La route passe entre la côte et le désert.

Nous traversons de temps en temps des petits villages très pauvres avec des maisons faites de bambou.

Régulièrement, nous apercevons des petits bouts de plage aménagées pour les WE.

On passe PISCO, entièrement détruite par le tremblememt de terre de 2006.
On traverse CANETE et son armée de "moto taxis" Ici, la terre est un peu cultivée: Coton, manioc, maïs...

Le bus tourne enfin en direction de PARACAS et là, l'angoisse !!! Encore du désert à perte de vue au lieu du petit port de pêche attendu. Au bout de quelques kms, il apparait enfin. On nous arrête dans un hôtel ultrachic ou nous pouvons changer notre billet de bus pour Arequipa: Ayant déjà "avaler" du désert toute la journée, nous ne voyons pas l'intêret de remettre ça après- demain. Nous voyagerons donc de nuit.

Un taxi (2€) nous amène sur le petit port.

Nous choisissons l'hôtel Santa Maria (23€). Il est super et Jorque, le patron, parle francais et , lui aussi, veut s'entrainer !

Nous nous sentons tout de suite très bien dans ce petit coin. Il fait encore très beau et très chaud. Déjeuner au restaurant de l'hôtel : "El Chorito", recommandé par les guides. Nous prenons 3 plats que nous partageons, comme d'habitude (3*8€ +11€ le vin ! ).
RDVS est pris avec "Percy", le taxi de l'hôtel pour visiter le Réserve de Paracas (9€/pers +1.30€/pers de droit d'entrée ).

Voici ce que nous aurions du voir...

Mais voilà ce qu'il reste de cet arche après le dernier tremblement de terre...

L'eau est fraîche... comme en Bretagne !

Beaucoup d'oiseaux. Plages rouges, blanches ou noires. C'est beau. Nous sommes au bout du monde !

Oh, ce drôle de bec rouge !

Nous passons un très agréable après midi dans cette réserve désertique au bout duquel se trouve un minuscule village de pécheurs : "Lagunillas" dont il ne reste plus que 3 gargottes sur les 5 qui existaient avant le tremblement de terre. 13 personnes y sont décédées. La mer a pénétré de 5km en terre...

Falaises sculptées, sol salé, inscrusté de coquillages fossilisés, couleurs magnifiques des dunes de sable: rouge pour le fer, noir pour le charbon, vert pour le zinc, jaune pour le sable, blanc pour le guano qui est encore récolté.

Après avoir bu un pot avec Percy, nous reprenons notre "Paris Dakar" pour rejoindre Paracas. Il s'amuse à nous faire peur en nous faisant dévaler des dunes a toute vitesse et en en remontant d'autres d'où la vue est splendide. Il nous semble aller vers le ciel.

Il est vraiment très gentil lui aussi. En revenant sur Paracas, il nous montre sa cabane... pardon, sa maison et ses enfants.

Nous lui proposons donc de nous amener à ICA demain. Il faut négocier avec l'hôtel mais on s'arrangera directememt avec lui pour la balade dans Ica.

Douche, dessalage et il est déjà l'heure du Pisco Sour !

Jorque, de l'hôtel, nous aide a choisir notre hôtel a Arequipa, sa ville natale et bien aimée.

Dîner dans une petite gargotte, très proprette, face a la mer, dans la fraicheur idéale du soir. Le Bonheur, quoi !

Rencontre avec des espagnoles qui nous conseillent sur les plats : Chaufa a los mariscos (5€) = riz avec pleins de fruits de mer dedans et Mariscos (Fruits de mer) à la plancha (7€). Nous nous couchons vers 21h30, très contents de notre journée.
Bonne nuit à vous aussi...


Mardi 23 mars

Nous avons passé une bonne nuit mais nous sommes réveillés a 4h à cause, encore une fois, du manque de rideaux. J'ai vraiment le sommeil trop léger !

Départ a 8h pour les ILES BALLESTAS (9€):

Ca vaut vraiment le coup. Après avoir observer le "Candélabre" géant qui est gravé dans les dunes et dont personne ne connait vraiment la signification,

...nous approchons très près des iles.

Lions de mer, manchots, sarcelles a bec rouge, cormorans, fous de bassan...

Le ramassage du guano (12 500 tonnes/an) se fait tous les 5 ans, grace à ces portiques, quand sa couche atteint 60cm d'épaisseur. Il est vendu 218€ la tonne. L'odeur est ... très forte.

Un gardien vit là toute l'année !!!

De retour a 11h, on débarrasse les chambres et laissons nos bagages dans un "deposito". Balade le long de la plage et apéro dans un petit bistrot. De nouveau déjeuner au El Chorito (8€/plat), 50cts plus cher que les guinguettes et tellement meilleur ! Tout est délicieux depuis notre arrivée. On se fait une ventrée de poissons et de fruits de mer!!!!!!!


14h: Percy vient nous chercher et nous amène a ICA passer l'après midi (29€/pers, 1h30 de trajet) car nous prendrons de là notre bus de nuit pour Arequipa, à 21h. En chemin, il nous commente les cultures de mais, d'asperges, d'agrumes, de coton et de vignes ***. Il y a égalemet beaucoup d'élevage de poulets.Beaucoup d'édifices sont très abimés par le dernier tremblement de terre. D'ailleurs, il y a une petite secousse cet après midi que nous, nous n'avons pas sentie.

Le nombre de "taximotos" est impressionnant. On dirait une manif !
Il nous arrête dans une bodega : " El Catador". Nous goûtons les différentes formes de Pisco et nous apprenons tout de la fabrication artisanale.

1600 litres de jus de raisin sont nécessaires pour fabriquer 400 litres de pisco dont la "tête et le cul" servent a nettoyer la cuve et le "corps" à boire.

Les barriques de Pisco.

Enfin, Percy nous dépose à la lagune d'Huancachina avant de rentrer chez lui.

Nous buvons un coup (ca vous étonne?) en regardant des surfeurs essayer de descendre les immenses montagnes de sable qui entourent le lagon.

Il y a aussi des tous-terrains qui les dévalent à toute vitesse dans un bruit d'enfer.

Malgré tout, le coin est trés agréable, sans doute moins que quand il était au "naturel". Actuellement, "hay casi solo unos backpackers".

Ne sachant pas si le repas est compris dans le prix de notre bus pour Arequipa, nous prenons un diner "partagé" dans un petit resto fort sympathique. (24€ pour trois avec les piscos!)

Nous passons un bon moment. La nuit tombe. Nous reprenons un taxi pour rejoindre le point de départ de notre bus.


Nous apprenons qu'il y a un dîner de prévu à bord... tant pis.

J'espère que l'on ne sera pas trop secoués pour la nuit !

A suivre...