11 - Cusco - PISAC - Cusco

Où se trouve Pisac ?


Jeudi 01 avril
Le Machu Picchu est de nouveau accessible aujourd’hui par train, comme il fallait s'y attendre, impossible d'avoir des places. Nous avons fait plusieurs agences et regarder sur internet. Rien à faire...
A 10h30, nous louons un taxi (50S) pour aller à PISAC, début de la vallée sacrée.
Nous arrivons à PISAC 

...dont le pont d'accés principal s'était aussi écroulé. Nous traversons la rivière sur des planches mises bout à bout sur ce qu'il en reste. 

Nous buvons un jus dans un bar "baba cool" et achetons de la confiture de "membrillo" (coing) puis nous promenons dans la ville.

 

Nous découvrons le marché si célèbre de cette petite ville.

Il est grand, oui, mais presque entièrement dédié à l'artisanat pour touristes. Il encombre toute la place et les ruelles environnantes. En plus, les couvertures de bâches de plastiques bleues restent en place toute l'année. les bus touristiques envahissent jusqu'aux allées du marché ! Impossible de passer entre eux ! Désolant ! Quel dommage ! Nous ne verrons donc pas sa charmante église, son gigantesque arbre poilu... 

Nous achetons une ou deux babioles et goûtons à un empanada cuit au four, au fond d’une cour. 

Nous y trouvons un "Castillo de Cuyes". Ici, les cochons d'inde sont élevés dans des petits châteaux faits d'adobe, sorte de terre argileuse dont sont également faites les maisons. Ensuite ils les mangent. Il “parait” que c’est très bon.. 

Nous déjeunons dans un petit resto pas top (10€/3 il faut dire !) pourtant recommandé par mes guides.
Un taxi nous emmène au site des "Ruinas Incas de PISAC" où un guide local nous fait faire la visite. 

Même quand on n'est pas amateur d'histoire et de civilisation Inca, c'est très impressionnant et émouvant de suivre 1h ou 2h, la vie de ce peuple qui, en seulement un siècle, a tant marqué le Pérou (et les pays limitrophes ) par son intelligence, son ingéniosité, son adaptation à la nature tout en la respectant si bien. 

La partie du "Sentier de l'Inca" que nous suivons ici est très étroit, à flanc de montagne, impressionnant, sans aucun garde-fou. Attention au vertige ! Il suit les courbes et les dénivellés de la montagne, passe dans des failles naturelles de rochers, aggrandis pour laisser le passage à un homme.

Ca monte...

Ca descend...

Ca remonte...

C'est épuisant ! Heureusement, il ne pleut pas et le soleil est caché, conditions optimales pour ce genre de périple. 

Mais la récompense est au bout de ces deux heures de parcours du combattant. Nous surplombons enfin, de plusieurs mètres, le "Temple du Soleil" et toute ses annexes. C'est très beau. Nous ne sentons pas capables d'aller jusqu'à lui. Surtout qu’il faut faire le chemin en sens inverse maintenant ! N'oubliez pas que nous sommes à 3300m d'altitude !

Mais "Vale la pena!" 

Nous rentrons avec un "faux taxi" à Cusco. Cela lui a payé l'essence pour rentrer chez lui. La voiture est minuscule, une Daewo, comme beaucoup ici, dans un état déplorable mais le jeune conducteur est très sympathique. 

De nouveau, nous apparaît le spectacle intermittent de désolation devant ses villages engloutis sous l'eau et la boue par les inondations et éboulements du début d'année. De le voir de ses propres yeux est encore plus émouvant que ce que j'avais vu à la télé. Et tous ces morts...

Nous rentrons à l'hôtel dans lequel nous avons réussi à réserver nos 6 nuits à Cusco du fait que le Machu Picchu nous reste inaccessible. Il aurait fallu réserver depuis longtemps mais comme il était inacessible tout le début d'année et que sa réouverture au premier avril me semblait improbable... Il nous serait resté une possibilité en faisant 2 jours de bus et 6h de marche... pas pour nous ! 

Encore un peu d'escalade dans Cusco... pour le plaisir.

Et nous repartons dîner dans un minuscule resto de la "plazoleta" San Blas, “La Caverne del Oriente”, tout près de notre hôtel. Tout est petit, trop petit ! Ricard !, Verre de vin, Jus de grenadille, Assiette de fromage, charcuterie, Flammenkuche = 13€/3. 

Dodo à 20h30 !